Quatre saisons plus une, Alain Hoareau, Poésie

Mais toi de quelle saison es-tu ? Ce voyage impressionniste est une fugue. Tout s’échappe et me retrouve, d’un doigt de rose . Chaque saison fuit ou en poursuit une autre. Musicale poésie. Celle de l’enfant poète qui se souvient de la lumière de l’étoile . Celle qui nous souffle en quatre saisons, le désir de la cinquième. Comme échappé d’une douce musicalité, un aperçu de l’absence. Subtile poésie. Plus une avance, originelle. L’été a la voilure de l’hiver, le printemps danse académique, et c’est l’automne qui se lance pour que l’été soit notre dernier tour avant la grande saison : l’autre, invisible, éternel. La cinquième. Dans le coin des yeux un regard solitaire, dans le coin des yeux une poussière. La vérité de ce recueil effleure notre présence, et la plume va, aux heures intimes. Si le poète dans sa fugue quitte, pour un temps plus ou moins long, l’endroit qu’il occupe habituellement, nous sommes secourus. Voilà ce que nous offre l...