Tchouang -Tseu, Taoïsme

"Quand arrivait le temps de la crue d'automne, cent rivières déversaient leurs eaux dans le fleuve Jaune dont le courant s'était tellement élargi que, d'une rive à l'autre on ne pouvait distinguer un boeuf d'un cheval. Le seigneur du fleuve fut gonflé de joie, estimant que toutes les beautés du monde étaient réunies en lui. Il suivit alors le courant, descendit vers l'est et arriva à la mer du Nord. Il contempla les eaux qui s'étendaient sans bornes vers l'orient." Tchouang-Tseu extrait des Oeuvres complètes Gallimard / Unesco 1985 Le taoisme de Tchouang Tseu