André Velter, Jusqu'au bout de la route
"De Séville aux montagnes et déserts de la Haute-Asie, ce livre-récital est une migration qui va à l’aventure, même en pays connu, avec pour écho et escorte les improvisations du violoncelle de Gaspar Claus. Parcours de mémoire vive, Jusqu’au bout de la route restitue les villes, les bivouacs, les ermitages et les êtres aimés, dans une irréductible lumière de soleil levant." extrait quatrième de couverture
Flamboyant
et si profond ce chant d’André Velter,
Jusqu’au bout de la route.
Entre braises et feu, au lieu des départs extrêmes, s’ouvrent les portes d’un royaume
en
état d’évasion permanente. Un monde en
désir et en métamorphose.
Ecrit
à Voix Haute ce récit musical - ce Livre –Récital - conte l’aventure du chevalier errant attiré par l’odeur du
feu. C’est le grand voyage. Celui du poète si présent qui traverse les mots et
les lettres des sierras andalouses aux ermitages du Tibet. Au nom de quoi ? D’un hymne à la joie. Pour aller Jusqu'au bout de la route et même nettement au-delà.
C’est que je viens d’une autre vie, lui murmure le corps tout entier:
C’est que je viens d’une autre vie, lui murmure le corps tout entier:
(...)
Mais
c’est quoi cette part divine
Qui
rôde ici après vous sans être vous
Comme
l’aile arrachée que Dürer a dessinée
Et
qui n’a jamais cessé de voler
L'Oracle page 131
(…)
le
souffle est là
dont
on ignore presque tout
sauf
qu’il est là
on
dirait un rodeur
un
chaman
un
reître en rupture de ruines,
l’amant
des solitudes
et
du vent,
quelqu’un,
peut-être
personne
mais
si présent
à
force d’être
un
voeu de silence
un
envoûtement,
une
blessure de sable
la
route que je suis
dévoile
très peu de la route,
elle
va de carrefour
en
carrefour,
sans
dévier cependant
de
la trajectoire qui déclare
entre
douceur et douleur,
son
identité ses entêtements
à
une lettre près
errance
est un mot si étrange…
avec
sa part d’exil volontaire
de
mise à l’écart de soi
et
ce murmure sans foi ni loi
qui
retourne au mystère
D’un
rien on avance encore
vers
la nuit où se lèvent
des
étoiles trop grandes
Même
s’il m’est arrivé
de
perdre mes caravanes
A
TOUJOURS C’EST PARTIR
MESURER
L’IMPOSSIBLE
PAR
UN ECLAIR FRAGILE
QUI
LARGUE S’IL LE FAUT
L’AUBE
DU DERNIER JOUR
AUX
PORTES DE LAHORE
OU
PLUS HAUT QUE LE GANGE
CARAVANES pages 63 à 69
Site André Velter
Sur France Inter Le Grand entretien par François Busnel juin 2013
Sur Monde en poésie Prendre Feu Zeno Bianu et André Velter
Sur France Inter Le Grand entretien par François Busnel juin 2013
Sur Monde en poésie Prendre Feu Zeno Bianu et André Velter
(message paru en mai 2014 réactualisé ce jour)
Brigitte Maillard

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