Poésie chinoise de l'éveil
Entre
éveil et poésie, nulle différence Li Tche-yi
La Sublime
Terrasse
Nos
adieux nous mènent à la Sublime Terrasse
Où
le fleuve et la plaine s’enténèbrent si loin.
Les
oiseaux reviennent à la nuit -
Voyageur
au départ infini.
Wang Wei page 37
Le puits de pierre
Jaspé
de la mousse sur les pierres au printemps ;
L’ombre
du paulownia glisse dans le puits froid.
Avant
de puiser l’au, l’homme du silence
Capte
du soleil l’ultime rayon.
Sseu-k’ong Chou page 43
Question-réponse dans la
montagne
Pourquoi
habiter la montagne d’émeraude ?
l’esprit
libre, je souris en silence.
Au
mystère de l’eau les fleurs de pêcher
glissent –
Univers
au-delà des mondes.
Li-Po page 90
Bon voyage
Après
nos adieux dans la montagne
J’ai
refermé ma porte sur le couchant.
Chaque
année le printemps ranime sa verdeur –
Et
toi, noble cœur, quand reviendras-tu ?
Wang-Wei page 249
Sur les murs du Bois de
l’Ouest
Un
regard d’horizon pour les cols,
Un
regard de ciel pour les cimes.
Haut
et bas proche et lointain
Ne
se ressemblent pas.
J’ignore
le vrai visage du mont Lou -
Je
sais seulement que j’y suis.
Sou Tong-Po page 258
Poésie chinoise de l’éveil, Patrick Carré Zéno Bianu, Albin Michel
8,90 euros. 288 pages
Suivre,
dans le bleu de l’éveil avec une
immense joie les chemins tracés par ce
livre -
A
la découverte des plus grands poètes chinois
- guidé par Zeno Bianu et Patrick Carré.
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